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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 22:31

[Dossier]  Bilan climatique de 2007 : la cinquième année la plus chaude

 

L’organisation météorologique mondiale a publié son rapport sur l’état du climat mondial en 2007.

Cette étude montre une fois de plus une anomalie positive de la température moyenne. L’anomalie s’établit à 0,40°C en 2007 par rapport à la normale calculée pour la période 1961-1990 (14°C/57,2°F). Cette anomalie est à peu près semblable à celle observée en 2006 : 0,42°C. Selon ces chiffres, l’année 2007 a été la 5ème année la plus chaude depuis le début des mesures instrumentales en 1861. Par ailleurs, le mois de janvier 2007 a été le mois plus chaud jamais enregistré sur Terre.


Champ d’anomalies de la température à la surface du globe en 2007, en
degré Celsius, par rapport à la période de référence 1961-1990.
Carte fournie par la NASA.


Un réchauffement global mais des disparités régionales

Comme le montre la carte, calculées séparément, les températures globales en surface dans l’hémisphère Nord (0,62°C au dessus de la moyenne qui est de 14,6°C/58,28°F) et dans l’hémisphère Sud (0,18°C au dessus de la moyenne qui est de 13,4°C/56,12°F), en 2007, devraient occuper respectivement le deuxième et le dixième rang des températures les plus élevées depuis le début des mesures instrumentales.

Depuis le début du XXème siècle, la température moyenne à la surface du globe a connu une hausse de 0,74°C.

 

L’Europe a en particulier connu au début de l’année 2007 des anomalies thermiques records avec des températures moyennes entre le mois de janvier et d’avril supérieures de plus de 4°C aux moyennes saisonnières.

C’est en fait toute la zone Atlantique Nord qui a connu des températures nettement supérieures à la normale, de 2 à 4°C. Au Etats-Unis, une vague de chaleur très forte a sévi au mois d’aout 2007 faisant plus de 50 victimes. En Russie aussi, l’année 2007 a été très chaude, la plus chaude depuis que les mesures sont disponibles. Au Japon, un nouveau record national de température a été atteint au cours des mois du mois d’aout extremement chaud : 40,9°C le 16 aout 2007.

 

En revanche, dans l’hémisphère sud, la situation n’a pas été la même. En Australie, si entre début janvier et début mars les températures ont dépassé de 5°C en moyenne les normales saisonnières, si le 26 décembre l’Australie a battu son record de température pour un mois de décembre (44,2°C à Perth), le pays a connu le mois de juin le plus froid de son histoire. En Amérique latine, l’hiver a été particulièrement rigoureux avec des températures très basses : -22°C en Argentine ou -18°C au Chili au début du mois de juillet.

 

Néanmoins, 2007 a bien encore une fois été une année exceptionnelement chaude. La hausse des températures à la surface de la Terre depuis le début du XXème siècle atteint 0,74°C et se décompose ainsi : + 0,09°C entre 1900 et 1955 par rapport à 1900, + 0,65°C entre 1955 et 2007 par rapport à 1900. Une accélération ces dernières décennies que montre la vidéo qui suit ...


 

 

Vidéo : Evolution à la surface de la Terre de la température de 1884 à 2007

Source : Nasa

 



Rapport complet de l'OMM sur l'état du climat mondial en 2007 - (format PDF)

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24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 16:44

(cliquez sur l'image pour l'agrandir)


Les précipitations peuvent prendre plusieurs formes : pluie, neige, grêle et grésil.  A ces formes s’ajoutent d’autres types de précipitation comme la neige roulée (particules de glace blanches et opaques mêlées à la neige lorsque la température approche 0°C), la neige en grain, les prismes de glace (très fin lorsque l’air est très froid et peu turbulent) …

 

En météorologie, une précipitation est un ensemble de particules d’eau liquide ou solide qui tombe en chute libre dans l’atmosphère.  On distingue la précipitation qui atteint la surface du sol ou la mer et la précipitation qui ne l’atteint pas, on parle alors de précipitation en altitude.

A la surface de la terre, la hauteur de précipitation est mesurée grâce à un pluviomètre et se calcule en millimètres. Il est d’ailleurs très aisé de se construire un pluviomètre chez soi.


   

Les phénomènes d’inondations sont dus à de très fortes précipitations dans un temps relativement court. Le 22 Septembre 1992, la crue de l’Ouvèze entraîne le déluge de Vaison-la-Romaine dans le Vaucluse où 36 personnes sont mortes, 160 habitations et 34 commerces ont été détruits.

Le record de la plus forte hauteur de précipitation en un an revient au Mont Aigoual (Gard) avec 4017 mm en 1913. Ces conditions extrêmes au Mont-Aigoual sont dues à la confrontation de l’air océanique et de l’air méditerranéen et créent en particulier à l’automne les ‘’épisodes cévenols’’.


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24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 15:28


Version imprimable[Comprendre]  Les cyclones et leur formation


 

I - Qu'est-ce qu'un cyclone ?

Le cyclone est le phénomène météorologique le plus meurtrier. Se formant sur les mers en zone tropicale à la fin des saisons chaudes, le cyclone est une vaste zone de très basses pressions.

Il faut, avant tout, noter que lorsqu’on parle de typhon, c’est la même chose qu’un cyclone. Le typhon est un terme désignant les zones de très basses pressions se formant sur la côté asiatique de la façade pacifique alors que le cyclone désigne les zones de très basses pressions se formant dans l’Océan Indien. Il est plus exact de parler d’ouragans mais pour être plus clair, nous confondons ces trois termes.

Schéma d'un cyclone adulte

(cliquer sur l'image pour l'agrandir)

Le cyclone est composé d’un œil (le centre du cyclone, là où la pression atmosphérique est la plus faible) qui est une zone calme et ensoleillée avec des vents faibles (de l’ordre de 40km/h) avant de nouvelles perturbations. Cette accalmie ne dure pas plus de une heure, la vitesse moyenne d’un cyclone étant de 40 km/h. Le cyclone en lui-même mesure approximativement, en moyenne, 100 km de diamètre au début de sa formation pour atteindre au maximum près de 1000 km de diamètre à pleine maturité. Du fait des basses pressions, le cyclone est accompagné de vents soufflant très forts (supérieur à 120 km/h, en moyenne de 200 km/h et jusqu’à 300 km/h près de l’œil). Ces basses pressions engendrent aussi une agitation très marquée de la mer quelques heures avant l’arrivée du cyclone, c’est ce qui crée les raz-de-marée (les ‘’tsunamis’’) très courants au Bangladesh mais aussi très meurtriers.

Les conséquences d’un cyclone sont désastreuses : en 1988, le cyclone Gilbert a dévasté la Jamaïque en 1988 avec des pointes à plus de 325 km/h : 260 personnes périrent.

Les cumulonimbus qui se forment, qui sont les nuages annonçant les orages, déversent des pluies diluviennes. Les inondations sont nombreuses et importantes et elles provoquent la mort de plusieurs personnes comme le cyclone Mitch (26 octobre -3 novembre 1988) avec plus de 10 000 morts. Un cyclone est d’autant plus dévastateur que sa vitesse est lente.

 


II - La formation et la durée de vie d'un cyclone


Schéma montrant les différentes étapes de la formation d'un cyclone

(cliquer sur l'image pour l'agrandir)

La condition principale pour la formation d’un cyclone est la température de l’océan : l’eau doit au minimum être à 26°C, c’est ce qui explique que les cyclones se forment dans les zones tropicales, ce que montre la carte suivante.

Le rayonnement solaire sur l’océan permet l’évaporation d’un air chaud et humide qui en se condensant donne naissance à un énorme système nuageux formé de cumulonimbus qui stationne à une altitude variant de 10 000 à 15 000 mètres (ici, sur le schéma, 12 000m). Il se forme alors un tourbillon, au départ de près de 100 km de diamètre comme nous l’avons indiqué déjà plus haut, qui se développe pour atteindre parfois plus de 1000 km de diamètre. En octobre 1979, le typhon Tip, né dans le nord-ouest du Pacifique a atteint un diamètre de 2200 km, c’est un record.

Une question se pose alors : comment est déterminé le sens de rotation d’un cyclone ? C’est un principe physique qui résulte de la rotation de la Terre : la force de Coriolis. Ce principe étant difficile à expliquer, nous ne nous étendons pas dessus. On arrive alors à la constatation suivante : dans l’hémisphère Nord le mouvement de giration des cyclones correspond au ses inverse des aiguilles d’une montre et c’est l’inverse dans l’hémisphère sud.

Lorsque les conditions ne sont plus propices à son développement, l'ouragan commence à perdre de son intensité en particulier lorsqu’il traverse des eaux plus froides ou lorsqu’il arrive au dessus des terres car, nous venons de le voir, l’eau chaude est sa principale source d’énergie.

Pour prévoir l’arrivée d’un cyclone on utilise les outils météorologiques habituels : relevés de pression, vitesse du vent, lancer de ballons sondes, observation des images satellites mais surtout le taux d’humidité relative car, on le rappelle, une forte humidité est nécessaire à la formation d’un cyclone. D’ailleurs, un des risques du réchauffement climatique, c’est la multiplication des phénomènes cycloniques : en effet, le réchauffement climatique crée les conditions favorables à la formation cyclonique car le réchauffement des mers permet une augmentation du taux d’humidité qui facilite la formation des cyclones.  Ainsi, on peut émettre l’hypothèse que es cyclones seront de plus en plus puissants et fréquents si le réchauffement de la planète se poursuit … Et bien que ce phénomène ne nous intéresse pas directement, il nous concerne tous …




 

Du fait des conditions nécessaires à leur formation, les zones d’activité cyclonique sont limitées à la surface de la planète comme nous pouvons le voir sur cette carte.

Localisation et trajectoire des cyclones sur Terre


 

III - Le classement des cyclones tropicaux


Le classement des cyclones s’effectue à partir des mesures de la vitesse des vents grâce à l’échelle de Saffir-Simpson.

Cependant, avant de parler à proprement dit de cyclone, il y plusieurs stades antérieurs :

- La dépression tropicale où la vitesse des vents varie de 37 à 62 kilomètres à l’heure.

- La tempête tropicale qui se caractérise par des vents soutenus entre 63 et 117 kilomètres à l’heure et des orages violents.

C’est alors à partir de 118 kilomètres à l’heure que l’on parle d’ouragan, de cyclone ou de typhon. Les cyclones sont eux-mêmes ‘’catégorisés’’ en 5 classes :
- Classe 1 : vents de 118 à 153 km/h et pression atmosphérique supérieure à 981 hPa
- Classe 2 : vents de 154 à 177 km/h et pression atmosphérique entre 966 et 981 hPa

- Classe 3 : vents de 178 à 209 km/h et pression atmosphérique entre 946 et 966 hPa
- Classe 4 : vents de 210 à 249 km/h et pression atmosphérique entre 920 et 946 hPa
- Classe 5 : vents de plus de 249 km/h, pression atmosphérique supérieure à 920 hPa et
élévation du niveau de la mer au-delà de 5,60 m


 

IV - Comment nommer un cyclone ?


Depuis 1953, chaque cyclone a un nom. Mais c’est seulement depuis 1979 que les noms donnés aux cyclones sont universellement reconnus : la nomination des cyclones suit une alternance entre les noms de filles et les noms de garçons en respectant l’ordre alphabétique.




 
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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 21:45

 

[Comprendre]  Les nuages et leur formation

 

 

 I - Qu’est-ce qu’un nuage et comment se forme-t-il ?


Un nuage est formé d'un ensemble de gouttelettes d'eau ou de cristaux de glace en suspension dans l'air. Leur diamètre varie de 1 à 100 microns.

Sa formation nous semble mystérieuse mais elle suit un processus physique bien déterminé.

Commençons par un petit rappel important : il y a toujours de l'eau à l'état gazeux dans l'atmosphère, la vapeur d’eau, qui, dans l’air, est invisible.

Ainsi, un nuage se forme par la condensation de la vapeur d’eau de l’atmosphère lorsque l’air humide se refroidit. Mais pour sa formation, il faut également des noyaux de condensation qui accélèrent cette condensation. Ces noyaux ont des origines diverses : cristaux de sable, cristaux de sels marins, pollution humaine, suie volcanique …


Schéma des étapes de la formation d'un nuage

 

 



Il faut savoir que l’air peut ‘’contenir’’ un maximum de vapeur d’eau et ce maximum dépend de sa température.  [A titre indicatif, on peut noter qu’à -20°C l’air peut contenir au maximum 0,8g de vapeur d’eau par kilogramme d’air sec, alors qu’à +20°C l’air peut au maximum contenir 14,8g de vapeur d’eau par kilogramme d’air sec. Ce qui montre bien que le refroidissement est un phénomène essentiel à la formation d’un nuage.] Quand ce maximum est dépassé, l’air est dit ‘’sursaturé’’ et alors le surplus de vapeur d’eau se condense sur les noyaux de condensation que nous avons évoqués plus haut.

 

En fait pour schématiser, une parcelle d’air part du sol avec une quantité de vapeur d’eau donnée qui ne change pas au fil du temps. Lorsque cette parcelle d’air se soulève en altitude et atteint une altitude avec une température favorable à la condensation du surplus de vapeur d’eau [car plus on s’élève en altitude plus la température diminue] les nuages se forment : des gouttelettes ou des cristaux commencent à se former.


 

 


 

 






II - Mais comment une parcelle d’air peut se soulever et ainsi se refroidir ?


Il existe en fait plusieurs mécanismes possibles :


- Le mécanisme de soulèvement par convection

Le sol est réchauffé par l’effet du soleil et ce réchauffement se communique à l’air. Ainsi, l’air se dilate et devient donc plus léger ce qui a pour conséquence de faire monter la parcelle d’air et de la refroidir. Ce mécanisme donne naissance à des nuages de convection principalement lorsqu’il y a de l’air froid en altitude (la masse d’air est alors dite instable). Ce phénomène est particulièrement présent en été sur terre et en hiver sur mer.


-  Le mécanisme de soulèvement orographique

Un grand mot pour un phénomène très simple à comprendre ! En fait les reliefs (montagnes …) obligent la parcelle d’air à s’élever sur la face du relief située face au vent.


- Le mécanisme de soulèvement frontal

Plus difficile à comprendre : lorsqu’une perturbation se déplace, il y a des mouvements d’air verticaux, ainsi l’air chaud est rejeté en altitude par l’air froid antérieur et par l’air froid postérieur. On a alors un front chaud à l’avant où la confrontation entre l’air chaud et l’air froid antérieur permet un soulèvement de l’air et donne naissance à des nuages et un front froid à l’arrière où la confrontation entre l’air chaud et l’air froid postérieur permet encore un soulèvement de l’air et donne naissance à des nuages.

 

III - Les genres de nuage


Les nuages, tous différents, sont cependant classés par rapport à des formes caractéristiques. Il existe dix genres de nuages qui eux-mêmes se divisent en ‘’espèces’’ et en ‘’variétés’’. La classification d’un nuage dans telle ou telle catégorie dépend de son processus de formation, de son altitude qui dépend elle-même de la composition thermique de l’atmosphère, de la situation météorologique, de la saison …

Schéma des différents types de nuages selon l'altitude

(cliquer sur l'image pour l'agrandir)

Les nuages les plus élevés situés dans la partie supérieure de la troposphère (de 7000m aux limites de la troposphère) sont formés de cristaux de glace. Ils comprennent les Cirrocumulus, les Cirrostratus et les Cirrus.

A l’étage moyen de la troposphère (entre 2000 et 7000 mètres d’altitude), les nuages sont le plus souvent formés de gouttelettes d’eau (moins souvent de cristaux de glace). Cet étage comprend les Altocumulus, les Altostratus et le Nimbostratus.

Enfin, à l’étage inférieur se trouvent les genres Stratocumulus et Stratus qui sont dits ‘’nuages bas’’.

Pour terminer, il existe des formes de nuages qui s’étalent sur plusieurs étages. C’est le cas des Cumulus et des Cumulonimbus qui sont des nuages d’instabilité qui ont le plus souvent leur base dans l’étage inférieur mais qui s’étendent sur plusieurs étages pouvant atteindre 8000 à 13000 mètres [voire parfois 20000 mètres dans les régions tropicales] : leur forme est donc principalement verticale même si certains de ces nuages peuvent avoir une largeur aussi importante que leur hauteur. Ainsi, si leur base est formée de gouttelettes d’eau, leur partie supérieure est formée de cristaux de glace.

 


 
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18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 14:20

(cliquer sur la carte pour l'agrandir)


Il y a insolation (il est extrêmement courant que l’on remplace ‘‘insolation’’ par ‘‘ensoleillement’’) si l’éclairement reçu par une portion de la surface terrestre est supérieur à 120 watts par mètre carré. Cet éclairement doit correspondre à un rayonnement solaire direct c'est-à-dire des rayons qui n’ont pas subi de diffusion en traversant l’atmosphère.

 

L’ensoleillement est mesuré en dixièmes d’heures par des héliographes. Avant manuels, ils sont désormais automatiques et permettent des relevés instantanés dans les stations météorologiques automatiques. Fournies chaque jour, les données relatives à l’ensoleillement sont additionnées pour obtenir des données sur des périodes plus vastes (mois, année comme sur la carte ci-dessus).

 

La durée d’insolation est variable suivant plusieurs facteurs :

- des critères astronomiques : levers et couchers de soleil

-  des critères météorologiques : nébulosité de la voute céleste

- le passage d’objets en mouvements (avions …)

Pour calculer la durée d’ensoleillement dans une station météorologique, on prend soin de minimiser ce dernier facteur. Cette durée correspond à la durée effective d’insolation reçue par l’héliographe entre 0h et 24h du même jour.

 


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8 juillet 2006 6 08 /07 /juillet /2006 16:10

DERNIERE MISE A JOUR : 18/11/2008 à 18h20

PROCHAINE MISE A JOUR : 21/11/2008 vers 15h00


Les mises à jour s'effectuent en général en milieu d'après-midi.





 






La France devrait se situer entre un anticyclone sur l'Atlantique et une dépression très creuse sur l'Europe Centrale. Cette configuration devrait favoriser un flux de nord prononcé.

Ainsi, sur le nord-est du pays, des chutes de neige pourraient se produire à très basse altitude (200 - 300 mètres). Ailleurs sur la zone nord-est, des précipitations modérées devraient concerner la Champagne-Ardennes, l'Alsace, la Lorraine et le nord de la Franche-Comté en matinée s'étandant plus au sud et à l'ouest en cours de journée.

Ailleurs, même type de temps que les jours précédents : gris, ennuyeux sur la plupart des régions. Des éclaircies pourraient néanmoins se dessiner sur la façade ouest mais cette évolution est assez incertaine.

Les régions de l'extrême sud devraient toujours bénéficier d'un temps plus ensoleillé en particulier près de la Méditerranée où le mistral devrait encore souffler.

Baisse du mercure très sensible, en particulier sur le nord.

Températures maximales dans le Nord-ouest : de 6°C à 10°C.
Températures maximales dans le Nord-est : de 2°C à 6°C.
Températures maximales dans le Sud-ouest : de 7°C à 11°C.
Températures maximales dans le Sud-est : de 8°C à 15°C.



La situation est à surveiller sur l'est en raison de la descente froide dont les conséquences sont encore difficiles à définir à cette échéance.

C'est temps humide qui devrait concerner une grande partie de la façade est du pays. Des chutes de neige devraient encore être possibles à très basse altitude.

Sur le reste du pays, la tendance est assez incertaine. Les pluies pourraient concerner les régions à l'est et au nord d'une ligne allant de la Normandie aux Alpes en passant par le Centre.

Ailleurs, le temps devrait être très nuageux mais le risque de précipitation semble très limité. Le sud-ouest pourrait bénéficier de quelques éclaircies.

Les régions proches de la Méditerranée devraient elles aussi être concernée par cette dégradation : le temps devrait y être très nuageux mais là aussi le risque pluvieux est faible.

Baisse générale du thermomètre.

Températures maximales dans le Nord-ouest : de 5°C à 9°C.
Températures maximales dans le Nord-est : de 1°C à 5°C.
Températures maximales dans le Sud-ouest : de 6°C à 10°C.
Températures maximales dans le Sud-est : de 5°C à 15°C.


La situation a plus long terme est assez confuse. La France devrait encore se retrouver entre une zone de hautes pressions et une autre de basses pressions.
Un temps plus froid et plus humide devrait continuer à concerner un bon quart nord-est s'étendant peut-être plus à l'ouest et au sud.
Ailleurs, il semble qu'un temps ''mou'' continue de dominer, il faudra certainement faire avec les nombreux nuages bas.
 
Une évolution à confirmer.
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4 février 2006 6 04 /02 /février /2006 18:14

[Madagascar]   Le cyclone Boloetse gagne en puissance et provoque des intempéries dans le sud du pays

04/02/2006

Le cyclone BOLOETSE est actuellement à moins de 300 km des côtes ouest de Madagacar.

Carte de Madagascar

Le danger plane sur Madagascar. Actuellement dans le canal de Mozambique, le cyclone tropical Boloetse continue de s'intensifier tout en se rapprochant de la côte Sud-ouest de la Grande île, à la vitesse de 13 km à l'heure.
Boloetse est entré dans la ville de Morondava cette nuit. Il gagne de plus en plus de force du fait de la température plus ou moins élevée dans le canal de Mozambique.

Une montée des eaux a été constatée dans le Menabe et l'Atsimo-andrefana après les fortes précipitations de ces derniers jours. Néanmoins, Boloetse n'a pas fait jusqu'ici trop de dégâts.

Image Satellite du cyclone Boloetse

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4 février 2006 6 04 /02 /février /2006 00:00

DERNIERE MISE A JOUR : 14/09/2008 à 20h00

Attention, jusqu'au 16 Septembre, certaines mises à jour des prévisions ne contiendront pas de carte mais seulement des textes.


Les mises à jour s'effectuent en général tous les soirs vers 22h30 (sauf le mercredi et le week-end où elles sont régulières).




     
Lundi 15 Septembre 2008

Les hautes pressions vont continuer à se renforcer par le nord du pays.

De ce fait une très belle journée sur la majeure partie de nos régions.

Au petit matin, la grisaille devrait dominer sur une bonne du sud-ouest et du centre du pays où l'humidité sera encore bien présente du fait des conditions assez agitées des jours précédents. Mais les conditions devraient s'améliorer au fil de la journée. La grisaille pourrait néanmoins être plus persistante sur le sud de l'Aquitaine et le sud de Midi-Pyrénées.

Ailleurs, c'est un ciel bien dégagé qui devrait dominer avec là aussi des nuages bas au petit matin mais qui ne terderont pas à se dissiper. Au nord de la Seine, les nuages pourraient être un peu plus nombreux que dimanche.

Sur la Corse, en revanche, le ciel devrait rester bien nuageux avec de faibles averses possibles au cours de la matinée.

Soleil sur le reste du pourtour méditerranéen avec toujours la présence de mistral (60-80 km/h en rafales).


Températures maximales dans le Nord-ouest : de 14°C à 19°C.
Températures maximales dans le Nord-est : de 13 à 18°C.
Températures maximales dans le Sud-ouest : de 15 à 20°C.
Températures maximales dans le Sud-est : de 15 à 25°C.


Mardi 16 Septembre 2008

L'amélioration devrait se confirmer sur tout le pays. C'est un temps ensoleillé qui devrait dominer comme la veille sur pratiquement toutes les régions.

Des nuages bas en début de journée pourrait retarder l'arrivée en force du soleil sur la Bretagne, la Normandie et dans le Sud-ouest. Mais ils devraient assez rapidement se disperser.

Premières gelées attendues dans les vallées du Massif Central.

Sur l'extrême sud-est et la Corse, le temps devrait s'améliorer. Des nuages mais pas de précipitation et le retour attendu du soleil certainement en fin de matinée.


L'ambiance sera cependant toujours aussi fraîche.


Températures maximales dans le Nord-ouest : de 14°C à 20°C.
Températures maximales dans le Nord-est : de 15 à 18°C.
Températures maximales dans le Sud-ouest : de 16 à 22°C.
Températures maximales dans le Sud-est : de 17 à 25°C.


Mercredi 17 Septembre 2008

Le temps calme devrait continuer sur tout le pays : un beau temps d'arrière-saison.

Les nuages bas devraient être de moins en moins nombreux au petit matin. Les vallées d'Auvergne et le nord-est pourraient être encore concernés par ces nuages bas mais ils devraient très vite se dissiper et laisser place à un soleil radieux.

Toujours une ambiance fraîche.

Températures maximales dans le Nord-ouest : de 14°C à 19°C.
Températures maximales dans le Nord-est : de 15 à 19°C.
Températures maximales dans le Sud-ouest : de 14 à 18°C.
Températures maximales dans le Sud-est : de 16 à 24°C.

 

Jeudi 18 Septembre 2008

La tendance est assez incertaine concernant une possible dégradation par le sud.

Une perturbation arrivant par le sud devrait concerner un petit quart sud-est : le sud de Midi-Pyrénées, le Languedoc-Roussillon, le sud de l'Auvergne, Provence-Alpes-Côte d'Azur. Des pluies parfois soutenues en particulier dans le sud de la zone sont attendues dès la fin de la matinée après un début de journée très nuageux.

La dégradation pourrait être moins importante que prévu néanmoins.

Ailleurs, c'est la poursuite d'un temps calme qui devrait dominer. Plus on ira vers le nord et l'ouest, plus on devrait retrouver à nouveau un soleil généreux.


Températures maximales dans le Nord-ouest : de 14°C à 19°C.
Températures maximales dans le Nord-est : de 15 à 18°C.
Températures maximales dans le Sud-ouest : de 17 à 23°C.
Températures maximales dans le Sud-est : de 16 à 26°C.

Vendredi 19 Septembre 2008

La perturbation qui devrait concerner jeudi le sud-est devrait assez rapidement s'évacuer par l'est avec la persistance des hautes pressions sur le pays.

En début de matinée, le ciel devrait rester bien nuageux sur le Languedoc-Roussillon, le sud de l'Auvergne, Provence-Alpes-Côte d'Azur. Mais peu à peu au fil de la journée, la zone pourrait voir arriver une amélioration dès le début d'après-midi avec quelques éclaircies en particulier sur l'ouest de la zone.

Ailleurs, un très beau temps devrait encore dominer même si l'ambiance ser toujours assez fraîche.


Températures maximales dans le Nord-ouest : de 15°C à 20°C.
Températures maximales dans le Nord-est : de 15 à 19°C.
Températures maximales dans le Sud-ouest : de 17 à 22°C.
Températures maximales dans le Sud-est : de 17 à 26°C.

 

Le retour d'un temps perturbé sur le pays n'est pas à l'ordre du jour à plus longue échéance.
Le beau temps devrait dominer pendant un bon moment en particulier sur le nord.
Sur le sud, la tendance est plus incertaine.
Les températures devraient rester assez fraîches en particulier au nord.

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3 février 2006 5 03 /02 /février /2006 17:08

[Etats-Unis]   La région de La Nouvelle-Orléans touchée par une série de tornades

03/02/2006

Plusieurs tornades ont balayé la Nouvelle-Orléans, cinq mois après le passage de l'ouragan Katrina. Les vents violents ont brisé des vitres et emporté un toit à l'aéroport international Louis Armstrong, faisant pour deux millions de dollars de dégâts.

A noter qu' au moins sept maisons du quartier de Lakeview, fragilisées par les inondations causées par Katrina, ont été abattues par une tornade qui a jeté à terre des arbres et des poteaux électriques, a indiqué la police.

Une coupure d'électricité a entraîné l'annulation de certains vols tandis que d'autres étaient retardés.

On ne signale qu'un blessé coupé par des débris de verre.

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3 février 2006 5 03 /02 /février /2006 17:02

[Monde]   Second record de chaleur sur Terre en 2005

03/02/2006

La température moyenne de la Terre en 2005 a atteint son second plus haut niveau en l'espace d'un siècle, en raison du réchauffement climatique induit par l'augmentation des gaz à effet de serre, a affirmé jeudi l'Agence météorologique japonaise.

En 2005, la température moyenne de la planète était supérieure de 0,32 degrés Celsius par rapport à la moyenne enregistrée entre 1971 et 2000, a indiqué l'Agence météorologique dans un communiqué. Il s'agit du deuxième record de chaleur depuis 1891, derrière celui de 1998 (0,66 degrés Celsius de plus que la moyenne). Cette tendance à la hausse des températures existe depuis le milieu des années 80, a noté l'Agence.

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