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Modèles Numériques Les Comprendre

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10 mai 2005 2 10 /05 /mai /2005 00:00

                                    PRESSION ATMOSPHERIQUE      

 Rappel : Pression atmosphérique normale : 1013 hPa

 

              PARIS     (sur 1 semaine)     

 

              AGEN      (en temps réel   +   sur 1 jour)     

Current Barometer  Barometer History

 

 

              MULHOUSE      (en temps réel   +   sur 3 jours)     

Current Barometer   Barometer History

 

 

              MARSEILLE      (sur 1 jour)     

 

              LYON      (sur 1 jour)     

 

 

              LILLE      (sur 3 jours)     

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9 mai 2005 1 09 /05 /mai /2005 00:00

Sécheresse 2004/2005 : bilan au 21 mai 2005    

 

Bilan pluviométrique
Les cumuls de précipitations relevés entre le début du mois d’octobre 2004 et la fin du mois de mars (saison hydrologique, période propice à la recharge des réserves) ont été inférieurs à la normale sur une très large majorité du pays.
Seuls, le Roussillon, le sud de Midi-Pyrénées, l'Auvergne, l'ouest de Rhône-Alpes et le sud de la Bourgogne ont connu des cumuls supérieurs à la normale.
Sur le nord de la Bretagne, le Centre ainsi que de l'Alsace à la Franche-Comté, les précipitations ont été assez proches de celles habituellement observées sur cette période.
Partout ailleurs, le bilan pluviométrique a été largement déficitaire, tout particulièrement sur la Picardie, Champagne-Ardenne, le nord de la Lorraine, le Pays-de-la-Loire, Poitou-Charentes, l'Aquitaine, le nord de Midi-Pyrénées, le Languedoc et Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Sur certaines de ces régions, les précipitations recueillies durant la saison hydrologique ont été proches de la moitié des cumuls habituellement relevés.

Au cours du mois d’avril, les précipitations ont été assez contrastées. Certaines régions ont subi des pluies relativement importantes tandis que le déficit pluviométrique persistait ailleurs.
Les précipitations ont été significatives sur le Limousin, l’Auvergne, le nord de Rhône-Alpes, la Franche-Comté, le sud de la Lorraine ainsi que sur l’ouest des Pyrénées et le sud de l’Aquitaine.
Elles sont restées très faibles sur le Pays-de-la-Loire, Poitou-Charentes, le Centre, l’Ile-de-France ainsi que sur le Languedoc-Roussillon et l’est de Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

Depuis le début du mois de mai, les précipitations ont été globalement peu abondantes, inférieures à 50 mm sur la grande majorité du territoire.




Bilan hydrologique

Le déficit de précipitations constaté durant la saison hydrologique sur la majorité du territoire entraîne un remplissage des nappes souterraines sensiblement inférieur à la normale sur de nombreuses régions. Seules les nappes les plus réactives ont profité des précipitations les plus récentes.

Au 21 mai 2005, la carte d’humidité des sols présente toujours un bilan contrasté. Si la situation s’est légèrement améliorée sur un certain nombre de régions sensibles au cours des dix derniers jours, les sols superficiels restent toutefois particulièrement secs sur l’Oise et l’Aisne, l’Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire, les Deux-Sèvres, la Vienne, l’Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher, la Charente-Maritime, le Lot-et-Garonne, le Tarn-et-Garonne, le nord de la Haute-Garonne et le Tarn.
Dans le Sud-Est, la situation s’est plus nettement améliorée même si les sols restent relativement secs pour cette période de l’année.
Enfin, dans le triangle formé par le Limousin, l’Alsace et la région Rhône-Alpes, les sols superficiels restent assez bien humidifiés.




 

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8 mai 2005 7 08 /05 /mai /2005 00:00

[Comprendre] Le Brouillard

 

Le brouillard est formé par la condensation de la vapeur d'eau contenue dans l'air lorsque celui-ci se refroidit. En effet, le brouillard est formé de fines gouttelettes d'eau produites lors de la condensation.
Un phénomène analogue à celui-ci est observé lorsqu'on sort un paquet du congélateur. Si l'air de la pièce est assez humide, on remarque une sorte de "fumée" se dégager du paquet. En fait, cette "fumée"est de l'eau liquide comme pour le brouillard. En effet, l'air entourant le paquet se refroidit et la vapeur d'eau contenue dans l'air se condense en brouillard.



Les trois pincipaux types de brouillard sont :


 

L’advection, c’est le mouvement horizontal de l’air. Le brouillard d’advection se forme lorsque de l’air relativement chaud et humide arrive horizontalement sur une surface plus froide.  Avec cette différence entre la température de l’air et la température du sol, il y a alors condensation d’une partie de la vapeur d’eau contenue dans l’atmosphère qui donne naissance au brouillard d’advection.


 


Ces brouillards sont souvent d’épaisseur faible (20 à 25 mètres). On peut essentiellement l’observer sur les lacs et les rivières à l’automne et au printemps.

 



Les radiations du soleil en journée réchauffe la terre qui emmagasine de l’énergie solaire. En soirée, pendant la nuit et/ou au petit matin, la terre se refroidit et la chaleur accumulée en journée s’évapore dans l’atmosphère. On a donc une différence de température entre l’atmosphère et le sol plus froid qui crée un brouillard de radiation.

 

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Attention, il ne faut pas confondre le brouillard et la brume, par temps de brouillard la visibilité est inferieure à 1km alors que par brume la visibilité est superieure à 1km



 
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8 mai 2005 7 08 /05 /mai /2005 00:00
  Actu internationale / Asie -Pacifique   


Nouvelle-zélande
Inondations : l’état d’urgence déclaré près de Tauranga

Le déluge qui s’est abattu sur la région de Tauranga et de la Bay of Plenty a provoqué des inondations et des glissements de terrain. Au moins deux cents personnes ont été forcées de quitter leurs maisons.

310 millimètres de pluie en 24 heures ! Un sinistre record qui a obligé plus de deux cents habitants du village de Matamata, au sud de Tauranga à abandonner leurs domiciles. Plusieurs maisons entièrement ou partiellement détruites, des voitures et des caravanes emportées, le réseau routier endommagé, les premières estimations des inondations de mardi se chiffrent déjà en dizaine de millions de dollars.
C’est un véritable déluge qui s’est abattu sur la région située sur la Côte est, à environ 250 kilomètres au sud d’Auckland. 97, 2 millimètres de pluie sont tombés en seulement deux heures. Conséquences de ces pluies torrentielles : rivières en crue et glissements de terrain. Le village de Matamata situé au bord de l’océan a été plus particulièrement touché.
« J’ai vu une voiture avec ses lumières intérieures flotter dans la mer », a témoigné un des habitants du village.
« Des torrents de boue, de troncs d’arbres et d’eau ont dévalé des montagnes. Quatre de nos cinq caravanes ont traversé la route et sont parties à la dérive en mer », ajoute la fille du gérant d’un camping.
Les habitants de Matamata contraints d’abandonner leurs domiciles ont trouvé refuge dans le village voisin de Whakatane où des bénévoles de la Croix-Rouge les ont pris en charge.

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8 mai 2005 7 08 /05 /mai /2005 00:00

 

 EUROPE

 

[Allemagne]  Radar Pluie

 

[Suisse]  Radar Pluie

 

Radarbild

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7 mai 2005 6 07 /05 /mai /2005 00:00

[Comprendre]     La Neige



La neige est une précipitation de cristaux de glace. La plupart d'entre eux sont finement ramifiés; ils ont parfois l'aspect des étoiles à six branches. La forme et la densité de l'agglomération des cristaux dépendent de la température, de l'humidité et des mouvements de l'air. Entre 0 et -5 °C, les cristaux sont généralement réunis en flocons, qui, agglomérés en amas, peuvent dépasser 10 cm de diamètre.

La neige ne parvient au sol et ne s'y accumule que si la température est inférieure à zéro degré. Dans le cas inverse, la neige se transforme complètement en pluie ou s'y mêle partiellement.

On mesure l'épaisseur de la couche de neige à l'aide de perches à neige, graduées et fixées sur un sol horizontal, en dehors des zones particulièrement favorables à l'accumulation, dites congères . Pour déterminer «l'équivalent en eau» de la neige tombée en un lieu défini et durant une période donnée, on utilise des nivomètres ou des instruments dont le fonctionnement repose sur le calcul de l'affaiblissement d'un rayonnement S émis par une source radioactive, à travers la couche de neige.

 

 

La neige roulée

La neige roulée est constituée de grains de glace blancs ou opaques, sphériques ou coniques, de diamètre compris entre 2 et 5 mm environ.

La neige en grain

La neige en grain est formée de grains de glace analogues à ceux de la neige roulée, mais généralement aplatis et de plus petites dimensions (inférieures à 1 mm).

Les neiges éternelles

La neige peut tomber sur les massifs montagneux même en été. Cependant, la fonte des neiges due à la variation de la température se produit au-dessus du niveau de l'isotherme 0 °C. Aussi, sur les sommets très élevés, où la température reste inférieure à 0 °C, les neiges subsistent toute l'année. L'altitude des neiges éternelles varie selon la latitude et l'exposition des sommets.

 

 
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7 mai 2005 6 07 /05 /mai /2005 00:00


[Comprendre...]     Le Vent

 
 
 


 

I - Comment se déplace le vent ?

1) L' écoulement du vent

 

Le vent s'écoule de façon plus ou moins régulière et peut être caractérisé par son régime : si l'écoulement est laminaire , l'air est peu agité, les lignes de courant sont disposées en couches parallèles, le vent est régulier; par contre, si l'écoulement est turbulent , l'air est agité de façon désordonnée, le vent est alors très irrégulier en direction et en vitesse (les fluctuations peuvent atteindre des valeurs importantes sur des temps relativement brefs). La turbulence est principalement due aux frottements contre les aspérités terrestres et aux perturbations associées à la présence de barrières orographiques ou de mouvements convectifs.

 

 

2) Les principales causes du vent

 

À l'échelle planétaire, le gradient de pression, la force de pesanteur, la rotation de la Terre et les processus dissipatifs, comme le frottement, sont les principaux paramètres déterminant la circulation atmosphérique. C'est grâce aux travaux de l'astronome britannique Edmund Halley, en 1686, qu'apparut aux premiers météorologues de l'époque l'existence d'une cohérence dans la formation des vents, et qu'il fut établi une relation entre la circulation générale de l'atmosphère et la distribution de l'énergie solaire à la surface du globe.

 
 

 

II - Les différents types de vents

 

1) A l' échelle planétaire

 

La circulation moyenne de l'atmosphère dépend surtout de la latitude. Ainsi, aux latitudes intertropicales, nous trouvons des vents faibles et réguliers (les alizés), soufflant de nord-est dans l'hémisphère Nord et de sud-est dans l'hémisphère Sud; en revanche, aux latitudes tempérées il existe un courant d'ouest (soufflant vers l'est) qui peut devenir instable et produire des perturbations du type dépression, anticyclone ou courant-jet. Lorsqu'on se rapproche des pôles, la circulation atmosphérique reprend une composante moyenne d'est.

 

 

2) A l' échelle synoptique (1000 à 6000 km)

 

Des vents secondaires sont engendrés par les perturbations du courant d'ouest, par les contrastes thermiques existant entre les océans et les continents et par les forts gradients rencontrés à la surface des reliefs importants. Ainsi, les moussons (indienne, africaine...) minimalisent les écarts de température entre les continents chauds et les océans adjacents, plus froids, et les vents catabatiques , rencontrés en Antarctique ou au Groenland, descendent le long des glaciers ou des surfaces enneigées pour réduire le gradient thermique.

 

 

3) A moyenne échelle ( 10 à 1000 km)

 

Les brises prennent naissance dans les régions côtières et près des lacs. Durant la journée, si le réchauffement solaire est suffisant, l'air situé immédiatement au-dessus du sol monte, donnant éventuellement naissance à des cumulus, voire à des cumulo-nimbus, parfois accompagnés d'averses; près de la surface, l'air ascendant est remplacé par de l'air venant de la mer (brise de mer) ou du lac (brise de lac). La nuit, le refroidissement du sol par rayonnement inverse le processus. Un phénomène analogue explique les brises de montagne et de vallée. Le jour, l'air remonte les pentes réchauffées, la nuit il descend les pentes refroidies. L'orographie a une influence marquée sur les vents locaux. Dans l'effet de f œ hn, l'air perd son humidité en montant sur le versant exposé au vent d'une chaîne montagneuse, puis redescend chaud et sec sur l'autre versant. Cet effet est très marqué dans les Alpes, mais aussi sur la plupart des grands massifs montagneux (il produit des vents comme le chinook au Colorado, le zonda en Argentine, le chergui au Maroc).

 

 

4) Le vent local

 

Le resserrement entre deux massifs montagneux peut accélérer violemment le vent local: c'est le cas du mistral, de la tramontane, de l'autan. Le même phénomène se produit, à plus petite échelle, au milieu de grands ensembles immobiliers comme ceux du quartier de la Défense, à l'ouest de Paris.

 

Des vents forts et extrêmement dévastateurs peuvent aussi être associés aux nuages convectifs: dans les tornades, l'air des basses couches est violemment aspiré dans une colonne ne dépassant pas 200 ou 300 m de diamètre, et monte en tourbillonnant jusque dans le nuage; la vitesse du vent peut dépasser 100 m/s. Ces phénomènes particulièrement violents et destructeurs sont fréquents dans la plaine du Mississippi, où ils font chaque année des dégâts considérables et des centaines de victimes. Dans les courants de densité, l'air sec refroidi par les précipitations se précipite vers le sol et s'étale en générant un front de rafales marqué par des coups de vent brutaux et soudains.

 

 

 III - Vents régionaux et vents locaux

 
Autan : Vent de sud-est, dans la vallée de la moyenne Garonne, le Quercy et le Rouergue; de sud dans le Cantal, le bent d'outo . L'autan blanc est un vent de beau temps, d'origine continentale, frais en hiver, chaud en été. L'autan noir est chaud, précurseur d'une pluie qui ne dure généralement pas; il est nettement moins fréquent que l'autan blanc.
 

Bise : Soufflant du nord ou du nord-est, on la rencontre dans la majeure partie du territoire. On la dénomme aussi vent de France dans l'Oise, vent d'amont dans le Cantal, bent de biso dans le Gers et biso negro dans le Rouergue. Il est froid, modéré à fort, sec, et sévit en toutes saisons, mais plus particulièrement en hiver et au printemps.

 

Cers : Venant d'ouest ou de sud-ouest dans le bas Languedoc, il est désigné aussi sous le nom de narbonnais dans la région de Narbonne. Froid en hiver, chaud en été, toujours sec, il amène le beau temps.

 

Galerne : Ce vent de nord-ouest, actif en Touraine, dans le Berry, les Deux-Sèvres, le Béarn et le Quercy, est froid et humide et souffle en rafales violentes.

 

Grec : Il se manifeste selon une direction nord-est dans les régions méditerranéennes; on l'appelle couramment grégal sur la Côte d'Azur et dans le Roussillon, grégau en Provence et grécale en Corse. En Provence, en Corse et dans le bas Languedoc, il est froid et sec et amène les gelées printanières. Sur la Côte d'Azur, dans l'Aude et le Roussillon, c'est au contraire un vent humide chargé de pluie.

 

Levant : C'est un vent d'est soufflant sur les régions du Sud-Est. Il est plus couramment appelé levant dans le Roussillon et levante en Corse. Modéré à fort, il est généralement doux et humide avec des précipitations. Lorsqu'il souffle par beau temps, c'est le levant blanc.

 

Marin : Vent de sud-est soufflant sur les régions du Sud-Est; il est fort, parfois violent, très humide, avec de fortes précipitations. Lorsqu'il n'apporte pas de pluies, c'est le marin blanc.

 

Mistral : Produit par un effet d'accélération dans la vallée du Rhône entre les Alpes et le Massif central, il souffle du nord dans la vallée du Rhône, puis du nord, du nord-est ou du nord-ouest sur la majeure partie de la zone littorale méditerranéenne. S'il atteint la Côte d'Azur, c'est alors un vent d'ouest. Il est froid, sec, violent et souffle en rafales.

 

Tramontane : Vent de nord-ouest dans le bas Languedoc et le Roussillon. Souvent violent, froid et sec lorsqu'il est associé à une invasion d'air polaire, il peut être accompagné d'averses lorsqu'il est associé à une perturbation sur la Méditerranée.

 

Traverse : Vent d'ouest ou de nord-ouest dans le Jura, le Massif central et les Alpes, c'est le ploudzaou dans le Cantal, la traverse haute dans le sud du Massif central (où traverse basse correspond à un vent de sud-ouest). Il est modéré à fort, soufflant généralement en rafales; humide et tiède en été, avec des orages; froid au printemps et en hiver.

 

Vent : Provenant du sud ou de sud-ouest dans le Jura et la Savoie, du sud dans les régions du Nord-Est, la Saône, les Alpes et le Massif central. Dans l'Yonne, on le nomme aussi vent de la pluie , et dans le Briançonnais le vent d'Italie . Il est doux, humide, généralement fort et irrégulier; il est habituellement suivi de pluie ou de neige.

 

 

 

IV - Les effets du vent

 

Le vent possède donc une énergie importante et peut transporter de grandes quantités de chaleur, d'humidité, de polluants ou de constituants mineurs (sable, poussière). Il a aussi des effets secondaires, comme la création de courants océaniques ou la production de vagues au-dessus des océans. Il accélère les échanges entre l'atmosphère et le sol, la végétation ou l'océan (évaporation, flux de chaleur...). Au-dessus des continents, le vent permet l'érosion, le transport et le dépôt de sédiments.

 

L'érosion due au vent est surtout efficace dans les régions sèches et arides, où les particules fines du sol ne sont pas solidement maintenues en place par l'humidité ou la végétation. Les poussières ainsi transportées provoquent ensuite l'abrasion des roches et des sols exposés.



Si l'énergie du vent occasionne des dégâts et des désagréments (cyclones tropicaux, tornades, rafales, cisaillements ou sautes de vent, turbulences...), elle peut aussi être mise à profit pour fournir de l'énergie cinétique (bateaux à voiles, planeurs, avions...), mécanique (moulins à vent) ou électrique (turbines éoliennes). La puissance d'une éolienne est proportionnelle à la surface des pales et à la force du vent. Par vent fort, les plus puissantes procurent une énergie de plus de 1 000 kW, mais elles couvrent des surfaces importantes et la puissance fournie n'est pas fiable puisqu'elle varie au gré du vent.
 


 

V - La mesure du vent

 

Le vent instantané est souvent difficile à discerner et à mesurer en raison de la grande variabilité des mouvements de l'air aux petites échelles d'espace et de temps; il est évalué sur des intervalles de quelques secondes. Le vent dit météorologique est mesuré à 10 m du sol et correspond à une valeur moyenne sur un intervalle de 10 min, ce qui permet de négliger les fluctuations associées à la turbulence de petite échelle et de rendre comparables les observations faites à différentes stations. Les rafales de vent pouvant avoir des conséquences importantes pour l'aviation, le vent dit aéronautique est une moyenne réalisée sur 3 min.

 

 

1) Mesure de la direction du vent

 

Si la direction horizontale du vent est généralement repérée par rapport aux points cardinaux (rose des vents à 8, 16 ou 32 directions), en météorologie elle est définie comme la direction d'où vient le vent, et la rose utilisée a 36 directions: l'est correspond à 09, le sud à 18, l'ouest à 27, le nord à 36, l'indication 00 étant réservée à la représentation des vents faibles (pas de direction déterminée). La direction du vent peut être déterminée à l'aide d'une manche à air, d'une banderole, d'un ruban ou d'une girouette. Cette dernière aurait été utilisée en Chine et en Égypte antiques; au II e  siècle av. J.-C., à Athènes, sur la Tour des vents d'Andronicos, une girouette permettait de déterminer la direction du vent. Aristote en avait défini huit selon leur origine: Boréas (nord), Kaikias (nord-est), Apéliotès (est), Euros (sud-est), Notos (sud), Lips (sud-ouest), Zéphyros (ouest), Skyron (nord-ouest).

 

 

2) Mesure de l'intensité du vent

 

La force du vent est l'intensité avec laquelle le vent souffle. Elle s'exprime en mètres par seconde, en kilomètres par heure ou en n œ uds. Sa mesure peut être réalisée à l'aide d'un anémomètre (le premier, qui date de 1450, aurait été conçu par l'architecte italien Leon Battista Alberti), qui, dans sa forme la plus classique, est constitué d'un petit moulinet dont la vitesse de rotation est fonction de la force du vent. On utilise aussi des anémomètres soniques ou à différence de pression.

 

Le diffusomètre à micro-ondes actives actuellement installé sur le satellite européen ERS-1 permet d'obtenir le champ de vents à la surface des océans sous la trace du satellite; deux autres exemplaires sont prévus sur les futurs satellites ERS-2 et Adeos. Cependant, en l'absence d'instrument de mesure, il est toujours possible d'estimer la vitesse du vent d'après l'échelle de Beaufort.

 



 
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7 mai 2005 6 07 /05 /mai /2005 00:00

[Comprendre]       Les Orages

 

 

Pour commencer, quelques chiffres impressionnant !

A chaque instant il se produit sur terre près de 18 000 orages donnat naissance à 100 coups de foudre par seconde, et 100 000 averses. En France, il y a en moyenne 1 000 000 de coup de foudre par an.





Comment se forme un orage ?

Pour se développer un orage à besoin de 3 "carburants" : instabilité, chaleur et humidité.

Au départ, c'est un gentil cumulus qui va finir par se développer, en extension verticale, grâce aux "carburants". Il se transforme alors en cumulo-nimbus dont le sommet peut atteindre plus de 8000m. Les courants ascendants peuvent dépasser les 100km/h.


Comment évolue un orage dans le temps ?

 L'évolution suit trois étapes :

  •  Le stade de développement : Le cumulus se développe.
  •  Le stade de maturité : début des précipitations et baisse de la température.
  •  Le stade terminal: les courants dans le nuage se calment, le nuage s'étale. Les averses s'arrètent.

La plupart des orages sont formés de plusieurs cellules, de 10 à 30 km de diamétre chacune, interagissant les unes avec les autres. La taille relativement faible des orages, explique le caractère local de ce phénomène météo. Le relief, les zones humides sont des lieux propices au développement orageux.

 


Comment s'électrise un nuage d'orage ?

 

Lorsque les cristaux de glace et les gouttelettes d'eau chargés d'électricité statique se rencontrent, il s'ensuit un échange de charges : les particules de petite taille emportent les charges positives de la base vers le sommet du nuage.

La région négative principale est située entre deux couches de régions positives. Elle n'est épaisse que de quelques centaines de mètres et est environ située à 6000m du sol.

Ainsi, la partie supérieure d'un cumulonimbus (faite de cristaux de glace) est le plus souvent chargée positivement, tandis que la partie inférieure (constitutée de gouttelettes d'eau) est chargée négativement. Leur séparation forcée provoque une électrisation du nuage. Des coups de foudre, c'est à dire des transferts de charges électriques entre deux nuages, à l'intérieur d'un nuage ou entre le nuage et le sol, peuvent se produire renforcé par une petite accumulation de charges positives à la base du nuage.

 

 

 

 

 

 

Que ne faut-il pas faire pendant un orage ?

  • - Rester isolé dans un champ, ou une place vide
  • - S'abriter sous un arbre, surtout s'il est de grande taille
  • - Se mettre près des lignes électriques, poteaux téléphoniques, pylônes, etc
  • - Rester près des clotures électriques, barbelés, grilles, etc
  • - S'abriter sous un pont métallique
  • - Stationner près d'un bateau
  •  - S'adosser à un mur ou un pilier
  • - S'abriter sous un parapluie
  • se baigner : mer, piscine, etc
  • - Prendre un bain ou une douche, les conduites d'eau sont conductrices du courant
  • - Se tenir dans un courant d'air à l'intérieur d'une maison
  • - Téléphoner, même avec un portable en extérieur.

 

 




Quels sont les bons réflexes pendant un orage ?

  •  Débrancher tout les appareils susceptibles de subir un choc électro-magnétique : ordinateur, télévision (débrancher également l'antenne extérieure), radios, etc
  • s'éloigner des masses métalliques : baignoires, tuyauteries, etc

     

 

 
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7 mai 2005 6 07 /05 /mai /2005 00:00


[Modèles Météorologiques]       Modèles Numériques

Ces modèles sont utilisés pour la réalisation des prévisions à J+5

 MODELE GFS
Analyse
Jour 1 24h
Jour 2 48h
Jour 3 72h
Jour 4 96h
Jour 5 120h
Jour 6 144h
Géopotentiel 500mb
Pression niveau de la mer et iso-épaisseur 1000-500hpa
Géopotentiel et vitesse verticale à 700hpa
Géopotentiel et température à 850hpa
Lignes de sourant et isotaches 200hpa
Énergie Potentielle Disponible pour la Convectrice
et eau précipitable
Précipitations  
Vents
Températures minimales/maximales  

sources: Wetterzentrale et l'IGES

 MODELE ENS
Jour 1 24h
Jour 2 48h
Jour 3 72h
Jour 4 96h
Jour 5 120h
Jour 6 144h
Géopotentiel 500mb et Pression niveau de la mer
Température 850hpa

source: Wetterzentrale

 MODELE UKMO 
Jour 4 96h
Jour 5 120h
Jour 6 144h
Géopotentiel 500mb et Pression niveau de la mer

source: Wetterzentrale

 MODELE NOGAPS 
Analyse
Jour 1 24h
Jour 2 48h
Jour 3 72h
Jour 4 96h
Jour 5 120h
Jour 6 144h
Géopotentiel et Tourbillon Relatif à 500hPa
Température, humidité relative et vent à 850hPa
Précipitations, Pression Mer et iso-épaisseurs 528/540/552
Géopotentiel à 500hPa Pression niveau de la mer
Température et géopotentiel à 850hPa
Précipitations  

source: Wetterzentrale

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7 mai 2005 6 07 /05 /mai /2005 00:00

                  SUIVI DES TORNADES AUX ETATS-UNIS          

Orages en direct

La carte ci-dessus est liée au site de Earthwatch. Les zones jaunes indiquent une veille de tornade(s) et les zones rouges indiquent une alerte de tornade(s) en temps réel aux États-Unis.

Souvenez-vous: il y a des tornades toute l'année aux États-Unis mais spécialement entre les mois d'avril et juillet, entre 17h et 20h.

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